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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:13

argent-canadien g   Maintenant, nous allons aborder un sujet qui vous questionne certainement : comment financer son séjour ?

 

    Selon la situation dans laquelle vous vous trouvez, vous aurez plusieurs solutions, mais chacune nécessite d'être envisagée à l'avance.

Selon la durée de votre séjour, vous aurez besoin ou non de preuves de capacité financière. Je m'explique, si vous partez plus de 6 mois au Québec, vous aurez besoin de faire une demande de CAQ (Certificat d'Acceptation du Québec), pour laquelle vous devrez fournir tout un tas de documents (que nous préciserons dans un prochain article, mais vous pouvez déjà vous renseigner notamment sur http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/services/caq-electronique/index.html ).

 

C'est là que vous aurez besoin d'apporter des "preuves récentes et suffisantes de votre capacité financière à assumer vos frais de subsistance, vos droits de scolarité et autres frais liés à vos études, le coût d'une assurance maladie et hospitalisation, vos frais de transport (voyage aller-retour), vos frais d'installation pour la première année de séjour au Québec)".

 

Cela vous amène à un total assez faramineux d'environ 12 000$CA soit 8 000€ (basé sur 2011). Je ne rentrerai pas dans les détails dans cet article, mais je veux quand même vous rassurer : vous n'avez pas besoin d'avoir cette somme prête à l'emploi sur un compte bancaire. C'est un total estimé sur vos besoins pour une année au Québec.

Il vous faudra donc réussir à réunir des preuves comme quoi, sur l'année, vous aurez accès à des aides financières, à un soutien de la famille, à vos économies, etc...pour subvenir à vos besoins et ne pas finir à la rue, ce qui serait fort dommage...

 

Si vous partez en tant qu'étudiant en échange, vous avez plusieurs aides à votre disposition. A commencer par l'éventuelle bourse du CROUS : si vous êtes boursier(e), vous pourrez fournir votre notification d'attribution de bourse comme preuve financière pour le CAQ. Cela couvre déjà une partie de la somme nécessaire.

Ensuite, vous aurez certainement droit à une "bourse mobilité", délivrée soit par la région soit par le ministère de l'Enseignement supérieur (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid53752/les-aides-a-la-mobilite-internationale.html).

Pour savoir si vous avez droit à cette bourse, vous devrez faire une demande en déposant un dossier auprès du Service des Relations Internationales de votre établissement, ou, si ce n'est pas auprès de lui, il pourra vous renseigner sur la démarche à suivre. Si vous êtes boursier sur critères sociaux, vous aurez de grandes chances de recevoir cette bourse; mais si vous n'êtes pas boursier, cela ne veut pas dire que vous ne recevrez pas la bourse d'aide à la mobilité, faites le dossier de demande dans les temps (renseignez-vous auprès du Service des RI) et vous ne devriez pas avoir de problèmes pour être éligible.

 

Il est probable, cependant, que vous ne receviez pas la confirmation d'attribution de cette bourse avant les délais nécessaires pour faire votre demande de CAQ. Cela est un inconvénient qui peut poser problème. Si vous êtes dans ce cas, je ne peux que vous conseiller de l'expliciter dans une lettre accompagnant votre demande de CAQ le moment venu.

De plus, vous aurez besoin d'une solution de substitution malgré cette disposition, car je doute que le gouvernement du Québec accepte une preuve financière...sans preuve. Cela ne sera pas suffisant, d'autant plus que vous ne serez vous-même pas sûr(e) de recevoir cette bourse.

 

Donc, si vos comptes personnels sont suffisants pour couvrir vos prévisions de frais, tant mieux, vous n'avez pas besoin de beaucoup plus que d'une lettre officielle de votre banque attestant du montant à votre disposition.

Si ce n'est pas le cas, rien de grave, vous n'êtes pas le/la seul(e) ! Si vous êtes boursier, ajoutez votre notification, et calculez le montant total que cela ferait. Si vous n'atteignez toujours pas le montant exigé par le CAQ (vous le connaîtrez avec précision lorsque vous aurez fait la demande en ligne),vous pouvez demander à votre entourage de signer une "déclaration de soutien financier" avec une lettre de leur banque attestant également de la somme disponible.

Cela peut paraître délicat, car c'est un engagement de la part des personnes auxquelles vous demandez un tel service. Il peut être compréhensible qu'elles refusent. Si c'est le cas, vous pouvez les rassurer en leur expliquant que cela ne les obligera pas de vous donner une somme d'argent chaque mois ou je ne sais quoi, pour l'instant ce sont juste des formalités nécessaires pour que votre demande de CAQ soit acceptée, quitte à ce que ce soit un peu artificiel pour le moment. Par exemple, mes parents et ma soeur m'avaient aidée en signant cette déclaration, mais ils n'ont jamais eu à me donner quoi que ce soit au cours de l'année, mes bourses ont amplement suffi.

 

Si malgré ces dispositions, vous n'arrivez toujours pas au montant requis, il y a toujours des solutions possibles. Vous pouvez par exemple demander un prêt à votre banque, vous renseigner auprès de votre région ou de votre département ou de votre établissement scolaire,... si d'autres formes de bourses existent auxquelles vous pourriez avoir droit, etc... Organisez une tombola si vous voulez ! A vous de réfléchir à ce que vous pourriez faire pour réunir la somme nécessaire, même si, encore une fois, elle n'a pas forcément besoin d'être présente et accessible sur un compte à votre nom.

 

Si malgré tous vos efforts et vos recherches de "financement" vous n'atteignez pas votre objectif, vous avez toujours la solution de décider de partir moins longtemps. Cela nous enchante rarement si on a prévu de partir un an ou plus, mais quand on en a vraiment envie, il vaut mieux partir moins longtemps que pas du tout. Si vous allez au Québec pour moins de 6 mois, vous n'aurez pas besoin de toutes ces preuves financières car vous n'aurez pas besoin de demander le CAQ. Et ça, ça simplifie beaucoup de choses !

 

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 00:00

dossier  C'est bon, ça se concrétise, et vous avez réussi à choisir la ou les universités qui vous intéressent. Il ne vous reste plus qu'à vous rendre au secrétariat de mobilité, ou au Bureau des Relations Internationales peut-être, pour ouvrir votre dossier et commencer les formalités...

 

Dans cet article, je vais essayer de vous donner des conseils concernant les papiers, mais n'oubliez que cela peut varier d'une université à l'autre. A Bordeaux II, voici ce qu'il fallait fournir en 2010-2011 (ça ne devrait pas changer énormément) :

 

Premièrement, attendez-vous à devoir constituer DEUX dossiers, que vous devrez normalement remettre en même temps : un pour votre université, et un autre pour le Crépuq (=les institutions québécoises). Ne paniquez pas, cela va bien aller, il faut surtout garder deux principes en tête :

1) gardez TOUTES les photocopies de TOUS les papiers que vous devez mettre dans vos dossiers. Eventuellement, gardez-en également une copie scannée, comme ça, vous serez paré(e) à toute éventualité.

2) Vérifiez plutôt deux fois qu'une que vous avez mis tous les documents demandés. La secrétaire de mobilité vérifiera avec vous quand vous remettrez les dossiers, mais cela est toujours frustrant et agaçant quand on doit retourner chez soi à la pêche au papier manquant, ou pire devoir faire une demande ici ou là que vous auriez oubliée...


Finalement, soyez juste concentré(e) et vigilant(e) et prenez votre temps plutôt que de vous précipiter pour tout faire en une journée :)

A cette étape-là, l'année en est probablement rendue au mois de décembre ou janvier. Probablement que la date limite pour remettre votre dossier se situera aux alentours de fin janvier/mi-février, si mes souvenirs sont bons. Il est donc probable que vous ayez au moins 15 jours à un mois pour constituer votre dossier, prenez donc les choses une par une, vous avez le temps !

 

> Le dossier pour l'université : Pour ce premier dossier, on vous demandera certainement de remplir un formulaire en ligne, que vous trouverez sur le site internet de l'université, et qui portera un nom comme "dossier de candidature à une mobilité internationale". Ce formulaire vous demande d'inscrire tout un tas de renseignements personnels, votre situation actuelle, des informations sur la mobilité que vous prévoyez de faire, vos compétences linguistiques, etc...

Une fois que vous aurez réussi à remplir ce formulaire, vous devrez l'imprimer et le joindre à votre dossier (qui se résume pour l'instant à une pochette !). Avec cela, vous aurez plusieurs documents à fournir :

 

-Le premier document important qu'il vous faudra remplir est le "contrat pédagogique" (ou autre nom selon votre université là encore). Ce document vous demande d'indiquer les cours que vous désirez suivre dans votre université d'accueil au Québec.

Cette étape peut paraître compliquée et décisive, mais ne vous laissez pas submerger, ce n'est rien de vital ! Si vous avez déjà étudié, de près ou de loin, le site de (des) l'université que vous avez choisie(s), vous avez probablement une idée des cours qu'elle propose. Maintenant, il vous faudra faire un choix de cours bien précis, qui devra correspondre idéalement à l'équivalent le plus proche possible des cours que vous seriez censés suivre, si vous restiez à votre université d'attache en France.

De plus, il faut que le nombre de cours que vous choisissez corresponde au nombre de crédits que vous devrez valider. Pour cela, demandez préalablement à votre professeur coordinateur combien de crédits vous devez avoir pour que votre année soit validée à votre retour en France. Puis, lors de votre choix de cours, vérifiez bien le nombre de crédits de chaque cours, afin d'être certain(e) d'atteindre le nombre nécessaire.

Ce choix peut paraître difficile, car cela vous semblera probablement tellement lointain et encore abstrait, que faire quelque chose d'aussi concret, aussi tôt, peut être déroutant. Ne vous stressez pas trop pour cela, car le choix de cours que vous faites actuellement pourra toujours faire l'objet de modifications au cours de la préparation de votre mobilité, ou encore une fois sur place quand l'année aura commencé (il est d'ailleurs assez peu probable que vous gardiez cette sélection telle quelle une fois sur place !). Le principal pour le moment est que vous fassiez correspondre votre choix de cours aux exigences que j'ai citées plus haut.

Normalement, sur tous les sites d'universités, vous avez accès à la liste des cours proposés. Vérifiez également qu'ils sont bien tous accessibles aux étudiants en échange. Faites une liste assez large au début si vous avez de la difficulté à restreindre votre choix (ce qui est très probable), puis affinez ensuite, en lisant et relisant les résumés de cours, et en gardant en tête les domaines/notions qui vous intéressent le plus.

De toutes façons, il est évident que les cours que vous suivrez au Québec ne seront jamais équivalents à ceux que vous devriez suivre en France. Le principal est que votre choix de cours soit validé par votre professeur coordinateur et qu'il corresponde à vos intérêts au maximum.

Pour toute question concernant la façon de remplir le papier, n'hésitez pas à aller voir votre professeur coordinateur, ou la secrétaire de mobilité si tant est qu'elle puisse vous répondre.

 

- Ensuite, le deuxième papier important se nomme "fiche de renseignements/fiche financière". Le côté "fiche de renseignements" n'est normalement pas trop compliqué à remplir, puisqu'on vous demande simplement quelles sont vos motivations, en cochant des cases. En fait, cette feuille est surtout pour vous suggérer des pistes à développer dans la lettre de motivation que vous devrez écrire. J'en reparlerai après.

La fiche financière quant à elle, peut elle aussi être assez compliquée à remplir, car on vous demande d'établir votre budget pour le semestre ou l'année de votre mobilité, avec ressources et dépenses prévues. Normalement, sur les sites québécois (universités, ou sites informatifs comme ceux que j'ai pu indiquer dans les articles précédents, notamment : http://www.universitesquebecoises.ca/show_section.php?L=fr&Niveau1=55&Niveau2=58&Niveau3=&Niveau4=&ContenuID=55 ) vous pourrez trouver des budgets prévisionnels types, dont vous pouvez fortement vous inspirer. Là encore, ce n'est qu'à titre indicatif, et il est normal que vous n'ayez pas encore d'idée précise de votre budget pour l'année qui suit. Faites-le au mieux, le principal est que vos dépenses prévues ne dépassent pas le montant de vos ressources, sinon vous aurez quelques problèmes !


- La lettre de motivation fait aussi partie du jeu ! Comme je l'ai évoqué, la fiche de renseignements peut vous guider sur des informations utiles à y préciser. Je ne peux pas vous dire, vous le comprendrez, ce que vous devez mettre, comment le mettre, etc. mais je peux au moins vous conseiller de toujours garder en tête votre motivation. C'est le but de ces lettres en général ! Au-delà du cursus universitaire ou d'un éventuel projet de carrière déjà défini, vos motivations personnelles sont également importantes. Je ne vous dis pas d'en écrire trois paragraphes au détriment de raisons plus "objectives", mais n'hésitez pas à dire que c'est un pays qui vous attire par exemple, ou encore que vous avez le goût du voyage, souhaitez, à travers cette expérience, partir à la découverte de vous-même, vous prouver votre capacité d'autonomie, etc...Cela n'est pas négligeable car ça fait très certainement partie de vos intérêts pour partir à l'étranger, sinon vous resteriez en France !

 

-Pour finir, même si vous partez au Québec, dont la langue officielle est bien le français, il est possible qu'on vous demande une attestation de votre niveau d'anglais. Je crois que c'est notamment pour prouver que vous seriez capable de vous en sortir si vous êtes "confrontés" à des anglophones, ou que tout simplement vous sortez du Québec (d'ailleurs, il n'y a pas forcément besoin d'en sortir pour parler anglais), car il ne faut pas oublier que le Québec est entouré d'anglophones ! Le niveau nécessaire demandé n'est pas insurmontable je pense, et vous pouvez obtenir cette attestation après avoir fait un test de langues dans le Centre de Langues de votre université, si elle en possède un. Sinon, demandez au prof coordinateur !

 

 

 

Maintenant que vous avez complété ce dossier, le deuxième sera logiquement plus simple :

> Le dossier Crépuq : souriez ! Celui-ci reprend en partie les documents que vous avez déjà mis dans le dossier précédent ! Il s'agit notamment de la lettre de motivation, et de votre contrat pédagogique, approuvé par le professeur coordinateur. Le reste se compose principalement de photocopies toutes bêtes. Après avoir là aussi rempli le formulaire en ligne ("formulaire de demande de participation Crépuq", ...), vous devrez fournir les photocopies suivantes :

- carte nationale d'identité ;

- relevés de notes des années d'études supérieures jusqu'à aujourd'hui (en toute logique, vous n'aurez pas encore celui du premier semestre de l'année en cours. Vous devrez peut-être le demander dès que disponible afin que la secrétaire de mobilité l'ajoute à votre dossier) ;

- liste des cours suivis pour l'année en cours ;

- et lettre personnalisée de recommandation émise par le professeur coordinateur : pour ça, vous n'avez pas grand chose à faire, à part demander si c'est bien prévu que le prof le fasse bientôt !

 

 

Pour finir sur ce -encore- long article, je précise une nouvelle fois que les informations que je vous indique ne sont qu'à titre indicatif et dans le but de vous guider au maximum ! Les listes de documents par exemple, ne sont pas exhaustives, et correspondent à ce qui m'a été demandé à l'Université de Bordeaux II, je ne peux pas savoir quels sont les documents demandés par chaque université ;-)

Le but principal est de vous apporter un éclairage, que j'espère efficace pour vous rassurer et vous guider ! N'hésitez pas à me poser des questions, je me ferai un plaisir de vous répondre.

 

Un dernier conseil : lorsque vous remettrez vos dossiers, accompagnez-les d'une feuille (à mettre en premier) qui récapitule les documents que vous fournissez. Ainsi, si jamais un papier se perd, on ne pourra pas vous dire que vous l'avez oublié, car c'est eux qui l'auront perdu !

Regroupez-les avec un trombone afin qu'ils tiennent mieux, sans être figés sous une agraffe ;-)


 

Accrochez-vous ! La récompense de tous ces efforts dépassera vos rêves les plus fous ! ;-)

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 03:00

Article 4 blog      Maintenant que vous avez récolté les informations de base et que vous savez que c'est possible pour vous, il va falloir commencer les formalités... Courage, on en voit forcément le bout un jour ou l'autre !

 

Pour commencer, votre professeur coordinateur vous demandera probablement de décider dans quelle université vous désirez partir... Cela peut vous paraître prématuré et plutôt difficile comme question, pourtant c'est la base.

Comme je l'ai déjà évoqué, il vous sera probablement indispensable de décortiquer le site du Crépuq [dont voici à nouveau le lien ! http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/ ] Pour vous guider, cliquez sur "Etudiants inscrits dans un établissement universitaire hors Québec" puis "Conditions particulières des établissements québécois", vous aurez alors la liste des universités québécoises recevant des étudiants en échange, leurs conditions, des liens vers leur site,...

A partir de cela, vous pouvez également savoir quelles universités acceptent des étudiants en échange dans votre programme, car certaines n'acceptent pas tous les programmes. Faites donc attention à cela, et pour avoir confirmation, pour être sûr(e) que telle université accepte bien un étudiant de votre profil, écrivez-leur. Surtout n'hésitez pas à les contacter directement, ils vous donneront une information de première qualité, et surtout ils en savent quelque chose. En effet, vos interlocuteurs français ont beau être très au courant du sujet, ils ne savent pas tout, et ne savent comment ça se passe de l'autre côté de l'Atlantique. Ils peuvent avoir des informations périmées ou simplement erronées du fait qu'ils ne sont pas sur place, dans les universités québécoises.

 

Maintenant que vous savez quelles sont les universités susceptibles de vous accueillir, vous allez devoir faire un choix. Théoriquement, vous avez droit de faire trois choix, du "plus souhaité" au "moins souhaité". Si vous n'arrivez pas à faire un seul choix, cela peut être utile.

Par contre, c'est une question de choix stratégique à faire : -soit vous sélectionnez deux ou trois universités possibles : vous penserez alors augmenter vos chances d'être accepté(e) dans l'une ou l'autre, et donc de partir. -soit vous ne gardez qu'un seul choix, c'est sûr, c'est là que vous voulez aller et nulle part ailleurs et vous espérez de tout coeur qu'on vous y accepte.

Les deux solutions sont stratégiques, à vous de résoudre ce dilemme : si vous avez plusieurs choix, il y a le risque que votre première université choisie (celle que vous désirez le plus) croie que vous ne tenez pas absolument à venir chez eux, car vous vous contenteriez très bien d'une autre à un niveau "en-dessous", et il est probable qu'elle envoie votre dossier à votre second choix, qui fera peut-être de même pour votre troisième choix... C'est ce que la secrétaire de mobilité m'avait dit quand je me suis rendue compte que je n'avais fait qu'un seul choix, et que c'était probablement inconscient de ma part...

Oui, car si vous ne faites qu'un seul choix, à ce moment-là l'université québécoise qui étudiera votre dossier ne pourra l'envoyer à une autre université (puisqu'aucune autre ne figure parmi vos choix) et s'imaginera probablement que vous êtes très intéressé(e) pour venir chez eux. Par contre, le risque est qu'ils n'acceptent pas votre dossier (pour diverses raisons possibles : quotas atteints, notes insuffisantes,...) et que vous vous retrouviez refusés et donc dans l'impossibilité immédiate de partir...

Moi j'ai tenté le coup, je n'ai fait qu'un choix, et dans une université des plus demandées : l'Université de Montréal, l'une des trois plus importantes au Québec. Sur le coup, je me suis trouvée bien téméraire et confiante en moi, et j'étais persuadée que jamais je ne serais acceptée ! D'autant plus que, selon moi, je n'avais pas des notes suffisantes (moins de 15 en 2ème et 3ème année) pour être acceptée dans une si grande université...Et pourtant ! La chance m'a souri puisque mon dossier a été accepté et j'y suis à l'heure actuelle !

Morale de l'histoire : gardez confiance en vous et, à l'occasion, priez ! De toutes façons, une fois que vous aurez complété votre dossier et qu'il sera parti pour le Québec, vous n'aurez plus qu'à attendre et croiser les doigts !

 

 

Pour en revenir à la difficile sélection des universités, je vous conseille de vous baser sur deux éléments principaux :

 

-le choix de cours que chacune propose, bien évidemment. Là encore, épluchez les sites des universités, regardez les résumés des cours (si disponibles) et tentez de discerner si cela correspond à vos attentes et votre projet. Ne choisissez pas une université à Montréal seulement parce que vous rêvez d'aller à Montréal. Si leur choix de cours ne vous correpond pas, c'est un risque que vous prenez, car cette année à l'étranger fera partie intégrante de votre cursus universitaire, et peu de gens peuvent se permettre de perdre une année et accumuler des lacunes ou des retards par rapport au programme qu'ils sont censés suivre en France. De même, vous aurez -normalement- le choix d'une université francophone ou anglophone...à vous de voir. Les universités anglophones sont peut-être un peu plus sélectives et il faut avoir un bon niveau d'anglais (ne comptez pas sur ça pour apprendre l'anglais, il faut déjà bien le parler!).

 

-par contre, il est vrai que la situation géographique de votre future université a quand même son importance. Quand on ne connait pas du tout le pays, il est difficile de se faire une idée sur le milieu environnant d'une ville, sa qualité de vie, son dynamisme, etc...Il y a beaucoup de choix, et de votre point de vue, le simple fait de partir au Québec sera probablement une chose extraordinaire, quel que soit l'endroit où vous vivrez. C'est vrai que le Québec est un pays magnifique, et il y a des choses à faire où que l'on soit. Si vous n'aimez pas les grandes villes, Chicoutimi, Sherbrooke, ou encore Rimouski vous conviendront certainement. Par contre, si vous aimez l'animation d'une grande ville, sortir souvent en ville et profiter des avantages d'une ville dynamique, Montréal vous conviendra probablement plus. Québec (pour l'Université Laval) est une ville formidable, même si bien plus petite que Montréal. Elle est moins cosmopolite et plus calme, et tout aussi agréable (d'un point de vue subjectif), il y a aussi beaucoup de choses à y faire. Trois-Rivières est la troisième grande ville du Québec, mais plus petite encore que Québec, ce qui peut être intéressant pour un niveau "intermédiaire" entre grande ville et ville de régions.


Cela ne doit bien évidemment pas être votre seul critère de décision, car votre réussite universitaire est tout aussi importante (normalement!) que la réussite de votre enrichissement culturel et social. Essayez donc de conjuguer ces deux critères de façon équilibrée. L'attrait d'une grande ville peut être fort, afin de profiter de plus d'opportunités liées à la proximité et le dynamisme. Mais je le répète : tous les critères entrent en jeu pour réussir votre mobilité. Ecoutez vos besoins et désirs, sans oublier que de petits sacrifices peuvent peut-être permettre d'arriver à vos fins et à atteindre vos objectifs, au-delà de cette année à l'étranger.

 

Gardez votre motivation surtout !

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 19:01

Article blog 3Ca y est, vous êtes décidé(e) à vous lancer dans le projet ! Mais par où commencer ? Où s'adresser ? A qui demander les premières infos ? Comment savoir si c'est réalisable ?

 

 

Pour commencer, comme je l'ai dit précédemment il faut assister le plus tôt possible au maximum de réunions sur la mobilité organisées par votre fac, même s'il vous semble que cela ne correspond pas à votre projet ou votre profil : allez-y, cela vous donnera toujours des infos utiles et des pistes intéressantes. Les réunions de ce genre ne sont pas fermées et les orateurs sont ouverts à toutes sortes de questions, donc il ne faut surtout pas hésiter. De plus, peut-être que dans l'assemblée quelqu'un posera une question qui se rapprochera de ce que vous voulez également, donc profitez-en pour ouvrir grand les oreilles !

 

Ensuite, il faut s'adresser aux personnes compétentes pour poser ses questions et pouvoir lancer son projet. Pour vous donner un ordre d'idée, l'idéal est de commencer à préparer son projet un an avant l'année de votre mobilité. Renseignez-vous de manière approfondie et plus précise dès le début de l'année précédente, pour ainsi commencer votre dossier autour des mois d'octobre-novembre. Moi j'ai ouvert le mien en décembre, et j'ai eu du bol car j'étais parmi les dernières et j'ai dû tout faire en quatrième vitesse ! Donc je peux vous dire : ne perdez pas espoir si on est en octobre-novembre et même décembre et que vous venez d'avoir l'étincelle pour partir, il est encore temps !


           Voici donc une présentation "type" des personnes à qui vous pourrez/devrez vous adresser ("type" car cela varie probablement en fonction des facs voire des filières) :


> La "secrétaire de mobilité" sera l'interface entre vous et le professeur coordinateur. C'est à elle qu'il faut demander la plupart des papiers, lui remettre en retour ceux demandés, etc.

 

> Le professeur coordinateur quant à lui, sera votre conseiller sur tout ce qui concerne le programme d'échanges en lui-même, les cours, les universités où vous pouvez être admis(e), etc. C'est lui qui vous dira si votre projet est réalisable (par exemple : je suis en L3 de psycho, je veux partir au Québec l'année prochaine, est-ce possible ?).

Mon expérience m'a appris qu'il vaut mieux avoir des questions claires et précises quand on s'adresse à lui (ou elle)...Plus votre projet sera élaboré dans votre tête, plus il sera à même de vous répondre et vous donner des informations sur sa faisabilité et la réalisation de celui-ci. Si vous venez le voir et lui dîtes "je veux partir en mobilité étudiante" attendez-vous à une réponse probablement un peu froide ! Le tout est de se renseigner un maximum (d'où l'importance des réunions) et d'éplucher le site de votre fac, ainsi que celui du Crépuq (dont je vous redonne le lien : http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/ ). Il y a également ce site qui est très intéressant : http://www.universitesquebecoises.ca/index.php?L=fr il vous apportera beaucoup d'informations intéressantes et utiles.

Le professeur coordinateur n'a pas que les étudiants préparant une mobilité à s'occuper (d'où l'utilité de questions concises et réfléchies !) et peut parfois éventuellement répondre à certaines questions de façon mécanique, c'est-à-dire sans trop y réfléchir ni approfondir la question. C'est pour cela que je vous conseille de prendre également contact avec :

> Le Bureau des Relations Internationales qui lui, est véritablement là pour guider les étudiants dans leur projet et répondre à leurs questions souvent nombreuses et parfois vagues (il ne faut pas se leurrer, vous serez probablement perdu(e) au début avec toutes les informations dans tous les sens : c'est normal !). Il peut être intéressant de demander confirmation auprès de la personne chargée de communiquer avec les étudiants (logiquement vous trouverez ses coordonnées facilement sur le site de votre université) à propos de questions que vous avez pu poser au prof coordinateur. Voire de lui poser votre question en premier et de voir ensuite avec le prof, ce qui augmentera votre précision dans la question !

 

> Et puis il y a bien sûr des interlocuteurs à ne pas négliger : les responsables des Relations Internationales dans les universités québécoises. Présentez-leur votre situation par mail (ou par téléphone, mais attention au décalage horaire !), essayez de faire transpirer votre message d'une motivation très forte et sans faille (!) et demandez-leur s'il est possible de venir étudier dans leur université au sein de votre programme d'études et pour l'année universitaire visée. Les québécois (du moins ceux avec qui j'ai ainsi communiqué !) sont en général rapides et aimables dans leurs réponses, et surtout ils répondent ! Donc n'hésitez pas à leur demander confirmation pour votre projet, cela vous aidera également à choisir votre université d'accueil.

 

> Enfin, toute personne ayant déjà eu cette expérience de mobilité et même ailleurs qu'au Québec devrait être votre ami(e) ! Les meilleures informations viennent souvent de ceux qui sont déjà passés par là et savent ce qu'il en est. Demandez à la secrétaire de mobilité si elle peut vous fournir les coordonnées d'étudiants déjà partis, ou actuellement là-bas, elles peuvent vous être d'une aide très précieuse. Quand l'heure sera venue, vous pourrez également demander les coordonnées des autres étudiants, de votre programme ou non, qui partent (et sont acceptés) dans la même université que vous. Connaître des personnes une fois sur place est un atout à ne pas négliger car vous serez seuls une fois arrivés, et savoir que l'on a des personnes ressources sur lesquelles compter est important. mais je vous rassure, si vous ne connaissez personne, ce n'est pas la fin du monde quand même ! ;-) On rencontre très vite et très facilement des gens dès le début de l'année.

 

Pour conclure : ne refusez aucune source d'information, même s'il faut gratter pour aller la chercher (c'est parfois la plus pertinente) et malgré le risque de se retrouver par moments confus au milieu de toutes ces infos, parfois contradictoires, je le répète. Amassez-les et ensuite posez-vous calmement pour faire le tri et élaguer en fonction de ce que vous voulez. Ce n'est pas toujours évident, mais c'est en insistant et en allant à la pêche aux informations que vous trouverez la solution qui vous convient ! (sauf si bien sûr vous l'avez déjà, dans ce cas vous êtes chanceux !)


Et surtout : ne pas désespérer, le bonheur qui vous attend en vaut la peine ;-)

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