Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:13

argent-canadien g   Maintenant, nous allons aborder un sujet qui vous questionne certainement : comment financer son séjour ?

 

    Selon la situation dans laquelle vous vous trouvez, vous aurez plusieurs solutions, mais chacune nécessite d'être envisagée à l'avance.

Selon la durée de votre séjour, vous aurez besoin ou non de preuves de capacité financière. Je m'explique, si vous partez plus de 6 mois au Québec, vous aurez besoin de faire une demande de CAQ (Certificat d'Acceptation du Québec), pour laquelle vous devrez fournir tout un tas de documents (que nous préciserons dans un prochain article, mais vous pouvez déjà vous renseigner notamment sur http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/services/caq-electronique/index.html ).

 

C'est là que vous aurez besoin d'apporter des "preuves récentes et suffisantes de votre capacité financière à assumer vos frais de subsistance, vos droits de scolarité et autres frais liés à vos études, le coût d'une assurance maladie et hospitalisation, vos frais de transport (voyage aller-retour), vos frais d'installation pour la première année de séjour au Québec)".

 

Cela vous amène à un total assez faramineux d'environ 12 000$CA soit 8 000€ (basé sur 2011). Je ne rentrerai pas dans les détails dans cet article, mais je veux quand même vous rassurer : vous n'avez pas besoin d'avoir cette somme prête à l'emploi sur un compte bancaire. C'est un total estimé sur vos besoins pour une année au Québec.

Il vous faudra donc réussir à réunir des preuves comme quoi, sur l'année, vous aurez accès à des aides financières, à un soutien de la famille, à vos économies, etc...pour subvenir à vos besoins et ne pas finir à la rue, ce qui serait fort dommage...

 

Si vous partez en tant qu'étudiant en échange, vous avez plusieurs aides à votre disposition. A commencer par l'éventuelle bourse du CROUS : si vous êtes boursier(e), vous pourrez fournir votre notification d'attribution de bourse comme preuve financière pour le CAQ. Cela couvre déjà une partie de la somme nécessaire.

Ensuite, vous aurez certainement droit à une "bourse mobilité", délivrée soit par la région soit par le ministère de l'Enseignement supérieur (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid53752/les-aides-a-la-mobilite-internationale.html).

Pour savoir si vous avez droit à cette bourse, vous devrez faire une demande en déposant un dossier auprès du Service des Relations Internationales de votre établissement, ou, si ce n'est pas auprès de lui, il pourra vous renseigner sur la démarche à suivre. Si vous êtes boursier sur critères sociaux, vous aurez de grandes chances de recevoir cette bourse; mais si vous n'êtes pas boursier, cela ne veut pas dire que vous ne recevrez pas la bourse d'aide à la mobilité, faites le dossier de demande dans les temps (renseignez-vous auprès du Service des RI) et vous ne devriez pas avoir de problèmes pour être éligible.

 

Il est probable, cependant, que vous ne receviez pas la confirmation d'attribution de cette bourse avant les délais nécessaires pour faire votre demande de CAQ. Cela est un inconvénient qui peut poser problème. Si vous êtes dans ce cas, je ne peux que vous conseiller de l'expliciter dans une lettre accompagnant votre demande de CAQ le moment venu.

De plus, vous aurez besoin d'une solution de substitution malgré cette disposition, car je doute que le gouvernement du Québec accepte une preuve financière...sans preuve. Cela ne sera pas suffisant, d'autant plus que vous ne serez vous-même pas sûr(e) de recevoir cette bourse.

 

Donc, si vos comptes personnels sont suffisants pour couvrir vos prévisions de frais, tant mieux, vous n'avez pas besoin de beaucoup plus que d'une lettre officielle de votre banque attestant du montant à votre disposition.

Si ce n'est pas le cas, rien de grave, vous n'êtes pas le/la seul(e) ! Si vous êtes boursier, ajoutez votre notification, et calculez le montant total que cela ferait. Si vous n'atteignez toujours pas le montant exigé par le CAQ (vous le connaîtrez avec précision lorsque vous aurez fait la demande en ligne),vous pouvez demander à votre entourage de signer une "déclaration de soutien financier" avec une lettre de leur banque attestant également de la somme disponible.

Cela peut paraître délicat, car c'est un engagement de la part des personnes auxquelles vous demandez un tel service. Il peut être compréhensible qu'elles refusent. Si c'est le cas, vous pouvez les rassurer en leur expliquant que cela ne les obligera pas de vous donner une somme d'argent chaque mois ou je ne sais quoi, pour l'instant ce sont juste des formalités nécessaires pour que votre demande de CAQ soit acceptée, quitte à ce que ce soit un peu artificiel pour le moment. Par exemple, mes parents et ma soeur m'avaient aidée en signant cette déclaration, mais ils n'ont jamais eu à me donner quoi que ce soit au cours de l'année, mes bourses ont amplement suffi.

 

Si malgré ces dispositions, vous n'arrivez toujours pas au montant requis, il y a toujours des solutions possibles. Vous pouvez par exemple demander un prêt à votre banque, vous renseigner auprès de votre région ou de votre département ou de votre établissement scolaire,... si d'autres formes de bourses existent auxquelles vous pourriez avoir droit, etc... Organisez une tombola si vous voulez ! A vous de réfléchir à ce que vous pourriez faire pour réunir la somme nécessaire, même si, encore une fois, elle n'a pas forcément besoin d'être présente et accessible sur un compte à votre nom.

 

Si malgré tous vos efforts et vos recherches de "financement" vous n'atteignez pas votre objectif, vous avez toujours la solution de décider de partir moins longtemps. Cela nous enchante rarement si on a prévu de partir un an ou plus, mais quand on en a vraiment envie, il vaut mieux partir moins longtemps que pas du tout. Si vous allez au Québec pour moins de 6 mois, vous n'aurez pas besoin de toutes ces preuves financières car vous n'aurez pas besoin de demander le CAQ. Et ça, ça simplifie beaucoup de choses !

 

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 22:27

sante  La santé c'est important, même en voyage...surtout en voyage pourrait-on dire. En effet, il va notamment falloir que vous ayez une couverture médicale pour toute la durée de votre séjour à l'étranger.

Dans cet article, je vais tenter de vous préciser toutes les petites choses auxquelles il vaut mieux penser avant. Bien sûr, ma liste ne sera certainement pas exhaustive, elle est là pour vous guider, mais ne lésinez pas sur les différentes sources d'information !

 

Pour commencer, la première étape par laquelle je vous conseille de passer est de vous rendre à votre centre de sécurité sociale et vous renseigner directement auprès d'un conseiller. Il vous indiquera les étapes à suivre et vous conseillera. Profitez de votre visite pour vérifier que vous êtes bien en règle dans tous vos papiers, que vous êtes à jour de vos cotisations, de vos assurances,... Renseignez-vous également sur les assurances auxquelles vous pouvez/devez souscrire pour partir à l'étranger. Vous pouvez également consulter le site internet de votre sécu et/ou mutuelle qui peut fournir des informations utiles.

Je me permets quand même de vous mettre en garde sur un point : à partir du moment où vous exposerez votre situation, votre conseiller voudra très certainement vous vendre un "pack international", afin de vous couvrir même à l'étranger. Bien sûr, je ne dis pas que vous devez refuser catégoriquement une telle solution, car elle peut être intéressante et correspondre parfaitement à votre situation, vos besoins, et vos moyens financiers.

Par contre, je vous conseille d'y réfléchir à deux fois. En effet, si vous êtes étudiant(e) français(e) et que vous partez en programme d'échange au Québec, vous avez droit à un régime de faveur. Au Québec, ce qu'on peut considérer comme l'équivalent de la CPAM s'appelle la RAMQ (pour Régie de l'Assurance Maladie du Québec). Et grâce aux ententes bilatérales entre le Québec et la France, vous êtes admissible à la RAMQ, et pouvez donc être couvert(e) au même titre qu'un citoyen québécois, et ce gratuitement (il me semble). Cette couverture québécoise rend, sauf si quelqu'un me prouve le contraire, votre pack français inutile et surtout inutilement coûteux.

Pour profiter de cette couverture, il vous suffira de demander à votre CPAM de vous faire parvenir un formulaire au doux nom de SE 401-Q-106 pour les étudiants qui partent en échange. Celui-ci se transforme en "bla-bla 102" si vous partez en tant qu'étudiant régulier (à vérifier quand même).

En fait ici, je prends un peu d'avance chronologique, car vous ne pourrez faire remplir ce formulaire par la CPAM seulement une fois que vous aurez une preuve de votre admission dans un établissement québécois. Cependant, je ne peux que vous conseiller de bien vous renseigner avant, selon votre situation, et de demander le cas échéant le formulaire adéquat, afin d'être réactif une fois que vous aurez le feu vert car alors tout ira très vite...il vaut mieux se préparer pendant que vous en avez le temps et être prêt le moment venu !

 

Vous trouverez la grande majorité des informations importantes que je viens de vous citer sur les liens suivants :

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/biq/paris/particularite-francais.html

http://www.ameli.fr/assures/droits-et-demarches/a-l-etranger/vous-partez-faire-vos-etudes-a-l-etranger/vous-etudiez-au-quebec.php

 

http://www.cleiss.fr/particuliers/je_pars_etudier_au_quebec.html

 

 

et à titre d'exemple, un petit guide de l'université de Montréal présentant les démarches auxquelles vous devrez vous soumettre à votre arrivée au Québec. Vous pourrez vous y référez en temps voulu, mais en attendant, vous pouvez trouver pages 7-8 quelques informations utiles et concrètes.

http://www.bei.umontreal.ca/bei/documents/Lespremieresdemarches_001.pdf

 

> Si vous n'êtes pas étudiant ou que vous n'entrez pas dans le cadre de cette entente (demandez à votre CPAM ou à votre centre de sécurité sociale pour le savoir), vous avez bien sûr la solution que j'ai citée plus haut concernant les packs internationaux. Prenez tout de même le temps de comparer les prix entre les différents centres.

 

> Si vous êtes étudiant mais que votre pays n'a pas d'entente particulière avec le Québec, sachez que les universités québécoises proposent des couvertures médicales adaptées. Renseignez-vous directement auprès d'elles pour savoir comment cela se passe. Généralement, l'adhésion à une telle assurance maladie est à payer en plus des frais de scolarité.

 

 

      Le couplet sur les formalités étant bouclé, je terminerai cet article en vous donnant quelques conseils à ne pas oublier : le premier, que j'ai déjà évoqué mais qu'il est très important de garder en tête et surtout d'appliquer systématiquement est de faire des photocopies de TOUS vos documents : formulaires, lettres (reçues ET envoyées), etc... Ce point est vraiment très important car vous aurez souvent besoin de fournir des photocopies des mêmes documents, et également vous aurez des traces et des preuves de ce que vous avez fait, envoyé,... Conservez bien tous ces documents dans un endroit spécialement prévu et que vous retrouverez sans problème chaque fois que vous en aurez besoin. Regroupez vos documents pour le Québec dans un même endroit, soyez organisé(e) !

Si vous voulez être sûr(e) de parer à toute éventualité, vous pouvez également scanner vos documents pour en avoir une sauvegarde informatique. Que vous pouvez même vous envoyer par mail, si jamais vous craignez vraiment que quelque chose arrive ! Il vaut mieux être trop prudent que pas assez, donc faites ce que vous jugez nécessaire, mais je répète que le strict nécessaire est la photocopie systématique !

 

 

     Pour finir, vérifiez également que toutes vos ordonnances sont à jour et réfléchissez aux médicaments dont vous aurez besoin là-bas. Même si la plupart des médicaments existe normalement en équivalent dans un autre pays, il vaut peut-être mieux que vous ayez vos propres médicaments pendant votre séjour, auxquels vous êtes habitués, pour éviter les mauvaises surprises.

Quand je parle de médicaments, cela peut également englober la pilule contraceptive pour les femmes concernées...Demandez au médecin qui vous suit de vous faire une ordonnance qui couvre au moins toute la durée de votre séjour. Certaines pharmacies refuseront de vous donner toutes les boîtes d'un coup, mais d'autres le feront sans problème. N'hésitez pas à aller voir ailleurs si vous tombez sur un pharmacien ou une pharmacienne revêche.

 

Par ailleurs, je ne saurais trop vous conseiller de faire un petit check-up médical complet avant de partir. Allez chez le médecin, le dentiste, ou tout autre spécialiste que vous jugerez nécessaire. Demandez à votre médecin des ordonnances pour les médicaments dont vous pouvez avoir besoin lors de votre séjour et que vous amènerez avec vous, même ceux ne nécessitant pas d'ordonnance. Il est en effet conseillé d'avoir une ordonnance qui accompagne chaque médicament que vous aurez avec vous. Personnellement je n'en ai jamais eu l'utilité, mais là encore, il vaut mieux être trop prudent, surtout pour l'aéroport.

 

________

 

      Je pense avoir tout dit mais n'ai probablement pas pensé à tout, d'autant que je ne peux vous parler que de ce que je connais, et ce dont je me souviens ! Mais encore une fois, n'hésitez pas à me poser des questions, mais aussi et surtout à chercher des renseignements un peu partout.

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 12:47

logement-france-copie-1.jpg    La pression commence à monter, et avec elle le sentiment que les choses se concrétisent petit à petit !

Bienvenue dans les premières étapes d'un voyage extraordinaire ! Comme je le disais dans l'article précédent, vous pouvez -et même devez- mettre la période d'attente de votre admission à profit pour préparer votre voyage. Une des premières choses qu'il est important de préparer à l'avance est le logement...vous voici quelques clés.

 

 > Pour commencer, selon vos moyens et vos besoins, prendre une chambre en résidence universitaire peut s'avérer être une solution très intéressante.

A noter que, si vous partez avec votre conjoint(e), il est normalement possible de demander un "studio double" dans lequel vous pourrez vivre ensemble. Renseignez-vous sur le site web des résidences concernées.

 

Je vous présente cette solution en premier car il est largement conseillé de faire votre demande de chambre (studio) dès l'ouverture des listes d'attentes (généralement aux environs du mois de mars). Vous en connaîtrez la date en consultant leur site web. En effet, vous aurez alors toutes vos chances d'avoir une chambre à la rentrée.

 

L'idée de vivre dans une petite chambre de 9m² avec douches et toilettes communes au bout du couloir est rarement alléchante. Cependant, je peux vous le dire suite à mon expérience personnelle : vous pouvez être agréablement surpris(e) ! Evidemment, toutes les résidences ne se valent pas, tous les voisins non plus... Je dirais que c'est un pari à tenter, et ce pour les raisons suivantes (entre autres) :


De 1) Cette solution sera la plus économique pour vous, car le loyer inclut absolument tout, et vous aurez peut-être même un téléphone dans votre chambre, ce qui n'est pas négligeable ! ;-) (voir l'article sur le sujet, un peu plus loin).

 

De 2) Elle sera également la plus simple : Une fois votre studio attribué, vous n'aurez plus grand chose à vous préoccuper, à part arriver à la date prévue et prendre vos clés ! Au passage, si jamais il s'avère que vous n'êtes malheureusement pas accepté(e) dans l'Université ciblée, vous pouvez simplement ne pas donner suite à votre demande de logement lorsque l'on vous demandera de confirmer votre venue, en payant une caution (qui correspond au paiement du 1er loyer en guise de garantie). A ce moment-là, vous devriez avoir reçu votre réponse de l'Université, vous pourrez donc, ou non, confirmer votre venue dans les résidences. La demande de logement ne vous engage à rien, mais vérifiez tout de même les conditions, car cela peut dépendre de l'université, de la gestion des résidences,... Vous pouvez envoyer un mail pour vous assurer de ce point.

 

De 3) La vie en résidence, que vous la connaissiez déjà ou non, peut vous réserver de bonnes surprises et un cadre de vie somme toute très agréable. Vous serez à deux pas de votre pavillon pour suivre vos cours, vous aurez toutes les facilités du monde pour participer aux différentes activités proposées sur le campus, vous aurez également la chance d'être dans un contexte où il est impossible de souffrir de la solitude, mais attention : ce n'est pas pour ça que vous ne pourrez pas avoir votre tranquillité ! Vous pourrez en effet rencontrer plein de gens, connaître vos voisins, participer à des activités proposées par les résidences, mais quand vous avez besoin d'être tranquille, vous en aurez la possibilité en vous éclipsant dans votre chambre, tout simplement.

 

De 4) Vous vivrez dans un environnement tout à fait sécurisé et ne serez pas livré(e) à vous-même. Un problème d'internet ? D'eau ? Un néon qui ne fonctionne plus ? Pas de souci, vous n'avez qu'à le signaler à l'accueil et quelqu'un s'occupera de réparer le problème ou on vous dira pourquoi ça ne fonctionne plus, etc...

 

De 5) Votre expérience universitaire à l'étranger ne pourra qu'être complète avec une expérience en résidence ! La vie en résidence fait partie intégrante du monde universitaire, et vous en retirerez, croyez-moi, plein de bonnes choses et de bons souvenirs !

 

Finalement, je peux vous dire qu'à la base, quand j'ai fait ma demande de studio universitaire à l'UdeM, je n'avais vraiment aucun enthousiasme à l'idée de vivre dans cet environnement pendant un an, je déprimais presque à l'avance ! Quand j'ai découvert la chambre, ça n'a pas été beaucoup mieux...Mais finalement, quand on commence à l'habiter, à la personnaliser et à voir tous les avantages que cela comporte, sans aucun doute, ce fut une très bonne idée et je suis très contente d'avoir vécu en résidence ! Quand je vois tous les problèmes que mes amis, vivant en colocation par exemple, ont eu, ainsi que les frais (factures) qu'ils devaient payer...je n'étais pas la plus malheureuse, bien au contraire ! Aussi, je dois bien dire que les résidences de l'UdeM sont vraiment très bien, j'en ai été vraiment satisfaite (et je ne suis pas la seule). Si vous allez dans une autre université, n'hésitez pas à fouiller de fond en comble le site des résidences, regardez les détails, comme les cuisines par exemple : y en a-t-il beaucoup ? Une à chaque étage ? Ou avez-vous le droit de cuisiner dans votre chambre ? Pour avoir une idée, si vous vous fiez à mon jugement, vous pouvez les comparer aux résidences de l'UdeM, cela peut vous donner une idée des services proposés, du montant du loyer, ce qui est inclu dedans, etc...

Par exemple, aux résidences de l'UdeM, il n'y a que deux cuisines communes, il ne faut donc pas compter dessus pour faire votre popote quotidienne (sauf à la limite si votre chambre est juste à côté, ce qui n'est pas gagné). Mais par contre, nous avons tout le loisir de cuisiner dans notre chambre, ce qui, croyez-le, est très pratique ! Vous avez votre frigo personnel par exemple, et donc pas de souci de partage de frigo avec tous les inconvénients que cela peut poser...

 

En tout cas, l'expérience en résidence universitaire a de grandes chances d'être positive, et gardez en tête que si jamais cela ne vous plaît pas, que vous vous sentez incapable, une fois installé(e), de  vivre là-dedans pendant plusieurs mois, vous aurez toujours la possibilité de chercher un autre logement une fois sur place ! Il vaut mieux mettre toutes vos chances de votre côté pour avoir un logement pratique et pas cher, et juger ensuite sur place. Mais au moins, vous aurez un endroit économique où dormir dans un premier temps !

 

> Si vous n'êtes pas convaincu par mon argumentaire sur les avantages de la vie en résidence universitaire, d'autres solutions s'offrent évidemment à vous.

 

Soit vous connaissez quelqu'un sur place qui pourra vous héberger quelques jours, le temps que vous trouviez un logement tout en ayant un pied-à-terre et la possibilité de visiter avant de signer. Car trouver un logement à distance est très difficile, je ne pense pas vous l'apprendre !

 

Soit vous choisissez de prendre une place dans une auberge de jeunesse, un gîte, voire un hôtel, etc... Malheureusement, je ne connais pas d'adresse à vous conseiller, mais vous n'avez qu'à faire une recherche internet, et vous trouverez sans problème, c'est très courant de faire comme ça. (voir par exemple les liens proposés plus bas).

Vous pouvez aussi réserver un logement temporaire, c'est-à-dire un appartement par exemple, complètement meublé, et que vous pouvez occuper pour quelques jours, quelques semaines, un mois ou plus. Cette solution risque d'être un peu plus coûteuse, mais elle sera tout confort et vous pourrez, normalement, y rester le temps que vous voudrez, tant que vous l'indiquez dans la réservation de l'appartement, ou en tout cas suffisamment tôt au propriétaire. Cela vous permettra d'être bien logé en attendant de trouver votre logement définitif. De plus, si vous voyagez avec quelqu'un de votre famille, vous pourrez ainsi tous dormir à la même enseigne.

 

Pour trouver ce genre de logements, vous avez plusieurs possibilités : sur le site de votre université, vous pourrez certainement trouver une rubrique qui vous propose plusieurs adresses de logements temporaires. Vous pouvez également essayer en faisant une recherche internet personnelle.

Il y a également de bonnes références en librairie que vous pourrez acheter, et qui vous offriront de nombreux conseils, bien au-delà du logement. Les guides comme les guides Michelin, le Guide du Routard, etc...

Ils vous donneront des adresses, des visites incontournables à faire, des sites web plein d'infos, etc... Je pense que c'est un indispensable avant de partir, afin de bien préparer votre voyage à l'avance (et pourquoi pas programmer des petits voyages et visites avant de commencer les cours ?!) mais aussi de bien profiter de votre séjour une fois sur place !

 

Une fois que vous aurez l'assurance d'avoir un endroit où dormir, au moins la première nuit après votre arrivée sur place, vous aurez l'esprit plus tranquille.

 

Il ne vous restera ensuite qu'à commencer votre recherche de logement pour toute l'année, une fois sur place les choses seront plus simples.

- Vous pouvez déambuler dans les rues autour du campus de votre université et trouverez facilement des affiches ou des pancartes aux fenêtres des maisons qui proposent des chambres ou des appartements à louer. Vous devriez en trouver assez facilement par ce moyen.

- Vous pouvez également consulter quelques sites web qui passent des annonces pour des logements, de toutes sortes. A vous de faire votre choix en fonction des critères que vous désirez. Voici quelques adresses :

 http://qc.kijiji.ca/

http://www.craigslist.org/about/sites

http://www.lespac.com/

http://www.logementquebec.com/

http://www.pourlouer.ca/

http://www.bonjourquebec.com/fr-fr/hebergement.html

 

 

 

N'oubliez pas également que plusieurs sites d'informations générales sur le Québec ou sur les études au Québec, par exemple, peuvent vous fournir des renseignements intéressants.

J'ai déjà parlé des deux sites web suivants, n'hésitez vraiment pas à les éplucher !


http://www.universitesquebecoises.ca/show_section.php?L=fr&Niveau1=55&Niveau2=56&Niveau3=&Niveau4=&ContenuID=53

 

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/logement/index.html

 

 

 

Voilà pour les conseils que je peux vous donner, j'espère qu'ils vous aideront ! En tout cas, le principal est de garder le sourire et de ne pas se laisser submerger par toutes les choses à penser et les formalités administratives ! Ce que vous vous apprêtez à vivre est une expérience formidable qui vous marquera à vie et vous fera découvrir des choses merveilleuses ! Prenez chaque chose en son temps, et ce blog est là pour vous aider à franchir ces étapes, je l'espère du moins, plus facilement et avec sérénité !

Partager cet article
Repost0
26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 01:50

l-attente1

  Vous avez remis vos dossiers à votre université, et j'ai l'immense plaisir de vous apprendre que maintenant vous n'avez rien d'autre à faire...qu'attendre la réponse ! Mais attendre ne signifie pas forcément rien faire et ne plus y penser, c'est au contraire l'occasion de vous préparer personnellement et psychologiquement à votre possible départ :)

 

 Nous sommes probablement autour du mois de février à l'heure où cet article vous concerne. Vous avez donc a priori deux bons mois à patienter avant d'avoir votre réponse, que vous recevrez par courrier (mais que vous pourrez peut-être aussi consulter sur un site internet si l'université que vous visez vous a envoyé un courriel vous indiquant un tel lien).

Prenez votre mal en patience , et essayez de gérer la situation du mieux que vous pouvez, prenez du recul pour ne pas vous laisser envahir par le stress ou l'anxiété. Quoiqu'il en soit, vous ne pouvez plus rien faire qui puisse influencer la réponse que vous recevrez, donc le mieux est de vous y préparer, qu'elle soit positive ou négative.

Si vous êtes du genre à occulter de votre esprit la source de stress, vous pouvez très bien passer les deux prochains mois sans y penser et sans vous y préparer. Si cela peut vous aider, tant mieux. Je vous conseille quand même de garder en tête que si vous êtes accepté(e), vous n'aurez plus que quelques mois pour vous préparer, et des formalités admnistratives vont s'ajouter. Il semble donc plus judicieux de répartir dans le temps les étapes de préparation, qui vous éviteront du stress sur une période limitée de temps ainsi que le risque d'oublier des choses importantes dans la précipitation. A vous de voir selon votre caractère ;-)

Si par contre, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser, à chaque jour qui passe, à ce qui vous attend...restez zen ;-) Comme je vous ai dit, vous ne pouvez plus rien faire  qui puisse changer le cours des choses, alors maintenant, profitez de ce temps d'attente pour vous renseigner sur tout ce que vous jugez nécessaire, ou agréable ! Posez-vous des questions sur le Québec, sur la vie là-bas, pourquoi pas sur les méthodes d'enseignement, ... Surfez sur le net, c'est ainsi que vous arriverez à vous faire une idée plus précise de là où vous allez. Cela vous permettra de vous préparer psychologiquement, car même si le Québec a beaucoup de points communs avec l'Europe en ce qui concerne le niveau, le confort de vie,..., il faut vous attendre à vivre un choc culturel une fois sur place. Ainsi, avoir des connaissances pré-existantes en tête vous aideront à vous adapter plus facilement et ainsi à mieux vivre et apprécier votre arrivée au Québec dès le début.

 

Parlez de votre futur départ autour de vous : vous serez étonné(e) du nombre de gens qui connaissent le Québec ! Pour y être allés en vacances, en PVT ou même pour les études comme vous. Ils vous donneront leurs impressions, des conseils, vous partageront leur expérience, et cela devrait attiser encore plus chez vous votre désir de découvrir ce magnifique pays ;-)

Cette période de préparation vous permettra également de faire un point sur les affaires que vous aurez à amener : vous pouvez en profiter pour faire un grand ménage parmi vos affaires, et juger de ce qui vous est indispensable au quotidien. Je traiterai ce point dans un prochain article (Ce qu'il faut mettre dans sa valise).

 

En somme, mettez cette période de latence à profit pour vous préparer tranquillement. Mais il est important que vous envisagiez quand même les deux possibilités, en vous forçant à ne voir que le positif. Si jamais vous êtes refusé(e) -ce que je ne vous souhaite évidemment pas- préparez-vous à une solution de secours : allez-vous vous inscrire dans votre établissement actuel ? Voudriez-vous en changer ? Réfléchissez-y pour vous préparer à cette éventualité, et ne pas tomber de trop haut si malheureusement la réponse n'est pas celle que vous attendez. Si c'est le cas, ne plongez pas dans le désespoir : là encore, relativisez la situation, et rassurez-vous vous-même : peut-être qu'après tout, vous n'étiez pas prêt, ou pas "fait" pour partir un an (ou un semestre) au Québec cette année ? Ce n'est pas si évident comme affaire, et ce n'est pas un voyage de routine, il faut aussi s'en sentir capable, ne serait-ce qu'un peu.

Puis, rien ne vous empêche -a priori- de retenter pour l'année suivante, et alors vous serez plus préparés et vous pourrez faire encore mieux que la fois précédente. Utilisez cette épreuve comme un trempoline qui vous servira à mieux rebondir et aller plus haut la prochaine fois. Rien n'est perdu, si vous vous accrochez, c'est certain que vous arriverez à réaliser votre rêve ou votre projet :)

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 00:00

dossier  C'est bon, ça se concrétise, et vous avez réussi à choisir la ou les universités qui vous intéressent. Il ne vous reste plus qu'à vous rendre au secrétariat de mobilité, ou au Bureau des Relations Internationales peut-être, pour ouvrir votre dossier et commencer les formalités...

 

Dans cet article, je vais essayer de vous donner des conseils concernant les papiers, mais n'oubliez que cela peut varier d'une université à l'autre. A Bordeaux II, voici ce qu'il fallait fournir en 2010-2011 (ça ne devrait pas changer énormément) :

 

Premièrement, attendez-vous à devoir constituer DEUX dossiers, que vous devrez normalement remettre en même temps : un pour votre université, et un autre pour le Crépuq (=les institutions québécoises). Ne paniquez pas, cela va bien aller, il faut surtout garder deux principes en tête :

1) gardez TOUTES les photocopies de TOUS les papiers que vous devez mettre dans vos dossiers. Eventuellement, gardez-en également une copie scannée, comme ça, vous serez paré(e) à toute éventualité.

2) Vérifiez plutôt deux fois qu'une que vous avez mis tous les documents demandés. La secrétaire de mobilité vérifiera avec vous quand vous remettrez les dossiers, mais cela est toujours frustrant et agaçant quand on doit retourner chez soi à la pêche au papier manquant, ou pire devoir faire une demande ici ou là que vous auriez oubliée...


Finalement, soyez juste concentré(e) et vigilant(e) et prenez votre temps plutôt que de vous précipiter pour tout faire en une journée :)

A cette étape-là, l'année en est probablement rendue au mois de décembre ou janvier. Probablement que la date limite pour remettre votre dossier se situera aux alentours de fin janvier/mi-février, si mes souvenirs sont bons. Il est donc probable que vous ayez au moins 15 jours à un mois pour constituer votre dossier, prenez donc les choses une par une, vous avez le temps !

 

> Le dossier pour l'université : Pour ce premier dossier, on vous demandera certainement de remplir un formulaire en ligne, que vous trouverez sur le site internet de l'université, et qui portera un nom comme "dossier de candidature à une mobilité internationale". Ce formulaire vous demande d'inscrire tout un tas de renseignements personnels, votre situation actuelle, des informations sur la mobilité que vous prévoyez de faire, vos compétences linguistiques, etc...

Une fois que vous aurez réussi à remplir ce formulaire, vous devrez l'imprimer et le joindre à votre dossier (qui se résume pour l'instant à une pochette !). Avec cela, vous aurez plusieurs documents à fournir :

 

-Le premier document important qu'il vous faudra remplir est le "contrat pédagogique" (ou autre nom selon votre université là encore). Ce document vous demande d'indiquer les cours que vous désirez suivre dans votre université d'accueil au Québec.

Cette étape peut paraître compliquée et décisive, mais ne vous laissez pas submerger, ce n'est rien de vital ! Si vous avez déjà étudié, de près ou de loin, le site de (des) l'université que vous avez choisie(s), vous avez probablement une idée des cours qu'elle propose. Maintenant, il vous faudra faire un choix de cours bien précis, qui devra correspondre idéalement à l'équivalent le plus proche possible des cours que vous seriez censés suivre, si vous restiez à votre université d'attache en France.

De plus, il faut que le nombre de cours que vous choisissez corresponde au nombre de crédits que vous devrez valider. Pour cela, demandez préalablement à votre professeur coordinateur combien de crédits vous devez avoir pour que votre année soit validée à votre retour en France. Puis, lors de votre choix de cours, vérifiez bien le nombre de crédits de chaque cours, afin d'être certain(e) d'atteindre le nombre nécessaire.

Ce choix peut paraître difficile, car cela vous semblera probablement tellement lointain et encore abstrait, que faire quelque chose d'aussi concret, aussi tôt, peut être déroutant. Ne vous stressez pas trop pour cela, car le choix de cours que vous faites actuellement pourra toujours faire l'objet de modifications au cours de la préparation de votre mobilité, ou encore une fois sur place quand l'année aura commencé (il est d'ailleurs assez peu probable que vous gardiez cette sélection telle quelle une fois sur place !). Le principal pour le moment est que vous fassiez correspondre votre choix de cours aux exigences que j'ai citées plus haut.

Normalement, sur tous les sites d'universités, vous avez accès à la liste des cours proposés. Vérifiez également qu'ils sont bien tous accessibles aux étudiants en échange. Faites une liste assez large au début si vous avez de la difficulté à restreindre votre choix (ce qui est très probable), puis affinez ensuite, en lisant et relisant les résumés de cours, et en gardant en tête les domaines/notions qui vous intéressent le plus.

De toutes façons, il est évident que les cours que vous suivrez au Québec ne seront jamais équivalents à ceux que vous devriez suivre en France. Le principal est que votre choix de cours soit validé par votre professeur coordinateur et qu'il corresponde à vos intérêts au maximum.

Pour toute question concernant la façon de remplir le papier, n'hésitez pas à aller voir votre professeur coordinateur, ou la secrétaire de mobilité si tant est qu'elle puisse vous répondre.

 

- Ensuite, le deuxième papier important se nomme "fiche de renseignements/fiche financière". Le côté "fiche de renseignements" n'est normalement pas trop compliqué à remplir, puisqu'on vous demande simplement quelles sont vos motivations, en cochant des cases. En fait, cette feuille est surtout pour vous suggérer des pistes à développer dans la lettre de motivation que vous devrez écrire. J'en reparlerai après.

La fiche financière quant à elle, peut elle aussi être assez compliquée à remplir, car on vous demande d'établir votre budget pour le semestre ou l'année de votre mobilité, avec ressources et dépenses prévues. Normalement, sur les sites québécois (universités, ou sites informatifs comme ceux que j'ai pu indiquer dans les articles précédents, notamment : http://www.universitesquebecoises.ca/show_section.php?L=fr&Niveau1=55&Niveau2=58&Niveau3=&Niveau4=&ContenuID=55 ) vous pourrez trouver des budgets prévisionnels types, dont vous pouvez fortement vous inspirer. Là encore, ce n'est qu'à titre indicatif, et il est normal que vous n'ayez pas encore d'idée précise de votre budget pour l'année qui suit. Faites-le au mieux, le principal est que vos dépenses prévues ne dépassent pas le montant de vos ressources, sinon vous aurez quelques problèmes !


- La lettre de motivation fait aussi partie du jeu ! Comme je l'ai évoqué, la fiche de renseignements peut vous guider sur des informations utiles à y préciser. Je ne peux pas vous dire, vous le comprendrez, ce que vous devez mettre, comment le mettre, etc. mais je peux au moins vous conseiller de toujours garder en tête votre motivation. C'est le but de ces lettres en général ! Au-delà du cursus universitaire ou d'un éventuel projet de carrière déjà défini, vos motivations personnelles sont également importantes. Je ne vous dis pas d'en écrire trois paragraphes au détriment de raisons plus "objectives", mais n'hésitez pas à dire que c'est un pays qui vous attire par exemple, ou encore que vous avez le goût du voyage, souhaitez, à travers cette expérience, partir à la découverte de vous-même, vous prouver votre capacité d'autonomie, etc...Cela n'est pas négligeable car ça fait très certainement partie de vos intérêts pour partir à l'étranger, sinon vous resteriez en France !

 

-Pour finir, même si vous partez au Québec, dont la langue officielle est bien le français, il est possible qu'on vous demande une attestation de votre niveau d'anglais. Je crois que c'est notamment pour prouver que vous seriez capable de vous en sortir si vous êtes "confrontés" à des anglophones, ou que tout simplement vous sortez du Québec (d'ailleurs, il n'y a pas forcément besoin d'en sortir pour parler anglais), car il ne faut pas oublier que le Québec est entouré d'anglophones ! Le niveau nécessaire demandé n'est pas insurmontable je pense, et vous pouvez obtenir cette attestation après avoir fait un test de langues dans le Centre de Langues de votre université, si elle en possède un. Sinon, demandez au prof coordinateur !

 

 

 

Maintenant que vous avez complété ce dossier, le deuxième sera logiquement plus simple :

> Le dossier Crépuq : souriez ! Celui-ci reprend en partie les documents que vous avez déjà mis dans le dossier précédent ! Il s'agit notamment de la lettre de motivation, et de votre contrat pédagogique, approuvé par le professeur coordinateur. Le reste se compose principalement de photocopies toutes bêtes. Après avoir là aussi rempli le formulaire en ligne ("formulaire de demande de participation Crépuq", ...), vous devrez fournir les photocopies suivantes :

- carte nationale d'identité ;

- relevés de notes des années d'études supérieures jusqu'à aujourd'hui (en toute logique, vous n'aurez pas encore celui du premier semestre de l'année en cours. Vous devrez peut-être le demander dès que disponible afin que la secrétaire de mobilité l'ajoute à votre dossier) ;

- liste des cours suivis pour l'année en cours ;

- et lettre personnalisée de recommandation émise par le professeur coordinateur : pour ça, vous n'avez pas grand chose à faire, à part demander si c'est bien prévu que le prof le fasse bientôt !

 

 

Pour finir sur ce -encore- long article, je précise une nouvelle fois que les informations que je vous indique ne sont qu'à titre indicatif et dans le but de vous guider au maximum ! Les listes de documents par exemple, ne sont pas exhaustives, et correspondent à ce qui m'a été demandé à l'Université de Bordeaux II, je ne peux pas savoir quels sont les documents demandés par chaque université ;-)

Le but principal est de vous apporter un éclairage, que j'espère efficace pour vous rassurer et vous guider ! N'hésitez pas à me poser des questions, je me ferai un plaisir de vous répondre.

 

Un dernier conseil : lorsque vous remettrez vos dossiers, accompagnez-les d'une feuille (à mettre en premier) qui récapitule les documents que vous fournissez. Ainsi, si jamais un papier se perd, on ne pourra pas vous dire que vous l'avez oublié, car c'est eux qui l'auront perdu !

Regroupez-les avec un trombone afin qu'ils tiennent mieux, sans être figés sous une agraffe ;-)


 

Accrochez-vous ! La récompense de tous ces efforts dépassera vos rêves les plus fous ! ;-)

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 03:00

Article 4 blog      Maintenant que vous avez récolté les informations de base et que vous savez que c'est possible pour vous, il va falloir commencer les formalités... Courage, on en voit forcément le bout un jour ou l'autre !

 

Pour commencer, votre professeur coordinateur vous demandera probablement de décider dans quelle université vous désirez partir... Cela peut vous paraître prématuré et plutôt difficile comme question, pourtant c'est la base.

Comme je l'ai déjà évoqué, il vous sera probablement indispensable de décortiquer le site du Crépuq [dont voici à nouveau le lien ! http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/ ] Pour vous guider, cliquez sur "Etudiants inscrits dans un établissement universitaire hors Québec" puis "Conditions particulières des établissements québécois", vous aurez alors la liste des universités québécoises recevant des étudiants en échange, leurs conditions, des liens vers leur site,...

A partir de cela, vous pouvez également savoir quelles universités acceptent des étudiants en échange dans votre programme, car certaines n'acceptent pas tous les programmes. Faites donc attention à cela, et pour avoir confirmation, pour être sûr(e) que telle université accepte bien un étudiant de votre profil, écrivez-leur. Surtout n'hésitez pas à les contacter directement, ils vous donneront une information de première qualité, et surtout ils en savent quelque chose. En effet, vos interlocuteurs français ont beau être très au courant du sujet, ils ne savent pas tout, et ne savent comment ça se passe de l'autre côté de l'Atlantique. Ils peuvent avoir des informations périmées ou simplement erronées du fait qu'ils ne sont pas sur place, dans les universités québécoises.

 

Maintenant que vous savez quelles sont les universités susceptibles de vous accueillir, vous allez devoir faire un choix. Théoriquement, vous avez droit de faire trois choix, du "plus souhaité" au "moins souhaité". Si vous n'arrivez pas à faire un seul choix, cela peut être utile.

Par contre, c'est une question de choix stratégique à faire : -soit vous sélectionnez deux ou trois universités possibles : vous penserez alors augmenter vos chances d'être accepté(e) dans l'une ou l'autre, et donc de partir. -soit vous ne gardez qu'un seul choix, c'est sûr, c'est là que vous voulez aller et nulle part ailleurs et vous espérez de tout coeur qu'on vous y accepte.

Les deux solutions sont stratégiques, à vous de résoudre ce dilemme : si vous avez plusieurs choix, il y a le risque que votre première université choisie (celle que vous désirez le plus) croie que vous ne tenez pas absolument à venir chez eux, car vous vous contenteriez très bien d'une autre à un niveau "en-dessous", et il est probable qu'elle envoie votre dossier à votre second choix, qui fera peut-être de même pour votre troisième choix... C'est ce que la secrétaire de mobilité m'avait dit quand je me suis rendue compte que je n'avais fait qu'un seul choix, et que c'était probablement inconscient de ma part...

Oui, car si vous ne faites qu'un seul choix, à ce moment-là l'université québécoise qui étudiera votre dossier ne pourra l'envoyer à une autre université (puisqu'aucune autre ne figure parmi vos choix) et s'imaginera probablement que vous êtes très intéressé(e) pour venir chez eux. Par contre, le risque est qu'ils n'acceptent pas votre dossier (pour diverses raisons possibles : quotas atteints, notes insuffisantes,...) et que vous vous retrouviez refusés et donc dans l'impossibilité immédiate de partir...

Moi j'ai tenté le coup, je n'ai fait qu'un choix, et dans une université des plus demandées : l'Université de Montréal, l'une des trois plus importantes au Québec. Sur le coup, je me suis trouvée bien téméraire et confiante en moi, et j'étais persuadée que jamais je ne serais acceptée ! D'autant plus que, selon moi, je n'avais pas des notes suffisantes (moins de 15 en 2ème et 3ème année) pour être acceptée dans une si grande université...Et pourtant ! La chance m'a souri puisque mon dossier a été accepté et j'y suis à l'heure actuelle !

Morale de l'histoire : gardez confiance en vous et, à l'occasion, priez ! De toutes façons, une fois que vous aurez complété votre dossier et qu'il sera parti pour le Québec, vous n'aurez plus qu'à attendre et croiser les doigts !

 

 

Pour en revenir à la difficile sélection des universités, je vous conseille de vous baser sur deux éléments principaux :

 

-le choix de cours que chacune propose, bien évidemment. Là encore, épluchez les sites des universités, regardez les résumés des cours (si disponibles) et tentez de discerner si cela correspond à vos attentes et votre projet. Ne choisissez pas une université à Montréal seulement parce que vous rêvez d'aller à Montréal. Si leur choix de cours ne vous correpond pas, c'est un risque que vous prenez, car cette année à l'étranger fera partie intégrante de votre cursus universitaire, et peu de gens peuvent se permettre de perdre une année et accumuler des lacunes ou des retards par rapport au programme qu'ils sont censés suivre en France. De même, vous aurez -normalement- le choix d'une université francophone ou anglophone...à vous de voir. Les universités anglophones sont peut-être un peu plus sélectives et il faut avoir un bon niveau d'anglais (ne comptez pas sur ça pour apprendre l'anglais, il faut déjà bien le parler!).

 

-par contre, il est vrai que la situation géographique de votre future université a quand même son importance. Quand on ne connait pas du tout le pays, il est difficile de se faire une idée sur le milieu environnant d'une ville, sa qualité de vie, son dynamisme, etc...Il y a beaucoup de choix, et de votre point de vue, le simple fait de partir au Québec sera probablement une chose extraordinaire, quel que soit l'endroit où vous vivrez. C'est vrai que le Québec est un pays magnifique, et il y a des choses à faire où que l'on soit. Si vous n'aimez pas les grandes villes, Chicoutimi, Sherbrooke, ou encore Rimouski vous conviendront certainement. Par contre, si vous aimez l'animation d'une grande ville, sortir souvent en ville et profiter des avantages d'une ville dynamique, Montréal vous conviendra probablement plus. Québec (pour l'Université Laval) est une ville formidable, même si bien plus petite que Montréal. Elle est moins cosmopolite et plus calme, et tout aussi agréable (d'un point de vue subjectif), il y a aussi beaucoup de choses à y faire. Trois-Rivières est la troisième grande ville du Québec, mais plus petite encore que Québec, ce qui peut être intéressant pour un niveau "intermédiaire" entre grande ville et ville de régions.


Cela ne doit bien évidemment pas être votre seul critère de décision, car votre réussite universitaire est tout aussi importante (normalement!) que la réussite de votre enrichissement culturel et social. Essayez donc de conjuguer ces deux critères de façon équilibrée. L'attrait d'une grande ville peut être fort, afin de profiter de plus d'opportunités liées à la proximité et le dynamisme. Mais je le répète : tous les critères entrent en jeu pour réussir votre mobilité. Ecoutez vos besoins et désirs, sans oublier que de petits sacrifices peuvent peut-être permettre d'arriver à vos fins et à atteindre vos objectifs, au-delà de cette année à l'étranger.

 

Gardez votre motivation surtout !

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 19:01

Article blog 3Ca y est, vous êtes décidé(e) à vous lancer dans le projet ! Mais par où commencer ? Où s'adresser ? A qui demander les premières infos ? Comment savoir si c'est réalisable ?

 

 

Pour commencer, comme je l'ai dit précédemment il faut assister le plus tôt possible au maximum de réunions sur la mobilité organisées par votre fac, même s'il vous semble que cela ne correspond pas à votre projet ou votre profil : allez-y, cela vous donnera toujours des infos utiles et des pistes intéressantes. Les réunions de ce genre ne sont pas fermées et les orateurs sont ouverts à toutes sortes de questions, donc il ne faut surtout pas hésiter. De plus, peut-être que dans l'assemblée quelqu'un posera une question qui se rapprochera de ce que vous voulez également, donc profitez-en pour ouvrir grand les oreilles !

 

Ensuite, il faut s'adresser aux personnes compétentes pour poser ses questions et pouvoir lancer son projet. Pour vous donner un ordre d'idée, l'idéal est de commencer à préparer son projet un an avant l'année de votre mobilité. Renseignez-vous de manière approfondie et plus précise dès le début de l'année précédente, pour ainsi commencer votre dossier autour des mois d'octobre-novembre. Moi j'ai ouvert le mien en décembre, et j'ai eu du bol car j'étais parmi les dernières et j'ai dû tout faire en quatrième vitesse ! Donc je peux vous dire : ne perdez pas espoir si on est en octobre-novembre et même décembre et que vous venez d'avoir l'étincelle pour partir, il est encore temps !


           Voici donc une présentation "type" des personnes à qui vous pourrez/devrez vous adresser ("type" car cela varie probablement en fonction des facs voire des filières) :


> La "secrétaire de mobilité" sera l'interface entre vous et le professeur coordinateur. C'est à elle qu'il faut demander la plupart des papiers, lui remettre en retour ceux demandés, etc.

 

> Le professeur coordinateur quant à lui, sera votre conseiller sur tout ce qui concerne le programme d'échanges en lui-même, les cours, les universités où vous pouvez être admis(e), etc. C'est lui qui vous dira si votre projet est réalisable (par exemple : je suis en L3 de psycho, je veux partir au Québec l'année prochaine, est-ce possible ?).

Mon expérience m'a appris qu'il vaut mieux avoir des questions claires et précises quand on s'adresse à lui (ou elle)...Plus votre projet sera élaboré dans votre tête, plus il sera à même de vous répondre et vous donner des informations sur sa faisabilité et la réalisation de celui-ci. Si vous venez le voir et lui dîtes "je veux partir en mobilité étudiante" attendez-vous à une réponse probablement un peu froide ! Le tout est de se renseigner un maximum (d'où l'importance des réunions) et d'éplucher le site de votre fac, ainsi que celui du Crépuq (dont je vous redonne le lien : http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/ ). Il y a également ce site qui est très intéressant : http://www.universitesquebecoises.ca/index.php?L=fr il vous apportera beaucoup d'informations intéressantes et utiles.

Le professeur coordinateur n'a pas que les étudiants préparant une mobilité à s'occuper (d'où l'utilité de questions concises et réfléchies !) et peut parfois éventuellement répondre à certaines questions de façon mécanique, c'est-à-dire sans trop y réfléchir ni approfondir la question. C'est pour cela que je vous conseille de prendre également contact avec :

> Le Bureau des Relations Internationales qui lui, est véritablement là pour guider les étudiants dans leur projet et répondre à leurs questions souvent nombreuses et parfois vagues (il ne faut pas se leurrer, vous serez probablement perdu(e) au début avec toutes les informations dans tous les sens : c'est normal !). Il peut être intéressant de demander confirmation auprès de la personne chargée de communiquer avec les étudiants (logiquement vous trouverez ses coordonnées facilement sur le site de votre université) à propos de questions que vous avez pu poser au prof coordinateur. Voire de lui poser votre question en premier et de voir ensuite avec le prof, ce qui augmentera votre précision dans la question !

 

> Et puis il y a bien sûr des interlocuteurs à ne pas négliger : les responsables des Relations Internationales dans les universités québécoises. Présentez-leur votre situation par mail (ou par téléphone, mais attention au décalage horaire !), essayez de faire transpirer votre message d'une motivation très forte et sans faille (!) et demandez-leur s'il est possible de venir étudier dans leur université au sein de votre programme d'études et pour l'année universitaire visée. Les québécois (du moins ceux avec qui j'ai ainsi communiqué !) sont en général rapides et aimables dans leurs réponses, et surtout ils répondent ! Donc n'hésitez pas à leur demander confirmation pour votre projet, cela vous aidera également à choisir votre université d'accueil.

 

> Enfin, toute personne ayant déjà eu cette expérience de mobilité et même ailleurs qu'au Québec devrait être votre ami(e) ! Les meilleures informations viennent souvent de ceux qui sont déjà passés par là et savent ce qu'il en est. Demandez à la secrétaire de mobilité si elle peut vous fournir les coordonnées d'étudiants déjà partis, ou actuellement là-bas, elles peuvent vous être d'une aide très précieuse. Quand l'heure sera venue, vous pourrez également demander les coordonnées des autres étudiants, de votre programme ou non, qui partent (et sont acceptés) dans la même université que vous. Connaître des personnes une fois sur place est un atout à ne pas négliger car vous serez seuls une fois arrivés, et savoir que l'on a des personnes ressources sur lesquelles compter est important. mais je vous rassure, si vous ne connaissez personne, ce n'est pas la fin du monde quand même ! ;-) On rencontre très vite et très facilement des gens dès le début de l'année.

 

Pour conclure : ne refusez aucune source d'information, même s'il faut gratter pour aller la chercher (c'est parfois la plus pertinente) et malgré le risque de se retrouver par moments confus au milieu de toutes ces infos, parfois contradictoires, je le répète. Amassez-les et ensuite posez-vous calmement pour faire le tri et élaguer en fonction de ce que vous voulez. Ce n'est pas toujours évident, mais c'est en insistant et en allant à la pêche aux informations que vous trouverez la solution qui vous convient ! (sauf si bien sûr vous l'avez déjà, dans ce cas vous êtes chanceux !)


Et surtout : ne pas désespérer, le bonheur qui vous attend en vaut la peine ;-)

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 22:55

 montreal       Vous êtes étudiant ? déjà dans la vie active ? encore au lycée ? vous cherchez du travail ? Vous voulez partir mais ne savez pas comment faire, comment chercher, dans quel cadre partir ?

Comme je vous l'ai dit, moi je pars dans le cadre d'un échange universitaire, et donc en tant qu'étudiante. Si vous êtes dans une situation différente, rien n'est perdu, et avec toutes les recherches et les lectures que j'ai faites, je peux essayer de vous donner quelques pistes, en essayant d'être la plus complète possible.

 

[désolée pour les gros pavés à chaque fois...mais je vous assure ça se lit tout seul :-D]

 

Partir dans le cadre des études :

> Si vous êtes encore au lycée, et que vous avez déjà des envies d'aventure, il vous est tout à fait possible de partir pour (au moins) commencer votre cursus universitaire au Québec. Dans ce cas, vous ne partirez pas en échange mais vous partirez "par vos propres moyens". Vous ne serez rattaché(e) à aucune université française, mais bien à une université québécoise, qu'il vous faudra choisir de vous-même et faire toutes les démarches d'admission et d'inscription directement auprès de celle-ci.

Vous y effectuerez, idéalement, un cursus régulier, comme par exemple un baccalauréat en "..." (=la filière que vous choisissez de prendre). Attention ! Quand je parle de baccalauréat, c'est le terme québécois : le baccalauréat québécois correspond à la licence française. Et la maîtrise québécoise, c'est assez transparent, au master français. Le baccalauréat s'effectue, comme la licence, en 3 ans et normalement il sera reconnu quand vous rentrerez en France comme un niveau licence en France.

Si vous partez par ce moyen, vous serez plus livrés à vous-même qu'au sein d'un programme d'échange car vous n'aurez pas les ressources (interlocuteurs) que l'on peut avoir lorsqu'on est rattachés à une université française, et vous n'aurez peut-être pas de bourse de mobilité. Je ne m'aventurerai pas trop sur ce sujet, car je ne sais pas à quelles aides vous avez droit, bien qu'il soit très probable que vous ayez droit à une aide, qu'elle soit de la région, du département peut-être, ou encore de l'Etat.

Pour conclure, si vous désirez partir directement après le bac (français) a priori il faut que vous soyez prêt(e) à partir pour 3 ans, car ne faire qu'une année au Québec et continuer la licence en France n'est peut-être pas la meilleure solution...mais ce ne sont que des hypothèses en rapport à ce que je sais, et je ne sais pas grand chose pour ça !

Gardez donc en tête que c'est tout à fait possible de partir à 18ans, renseignez-vous éventuellement auprès du Crépuq (voir le lien plus bas) et faites des recherches par vous-même sur internet, vous trouverez certainement beaucoup de ressources pour vous guider, mieux que ce blog ne le fait ! J'en suis désolée, mais je préfère ne pas vous raconter de bêtise. D'autres articles pourront quand même vous être utiles car j'y donne quelques conseils quant aux dates à respecter, aux formalités administratives, aux choses à prévoir avant de partir et qui sont valables que l'on parte un an ou trois ans, etc !

 

>Si vous êtes en fac, a priori c'est la solution la plus simple qui s'offre à vous. Que vous soyez en 1ère, 2ème ou 3ème année de licence, vous êtes on ne peut mieux placé(e) pour monter un projet de mobilité. Pour commencer, je vous conseille d'assister à un maximum de réunions sur le sujet dans votre fac, même si l'intitulé est "Erasmus", cela vous donnera toujours des pistes et des éclairages sur le fonctionnement de la fac, du bureau des relations internationales, sur vos interlocuteurs, etc... Surveillez également les réunions données sur d'autres campus de votre fac, cela peut être décisif.

Ensuite, adressez-vous au secrétariat de mobilité (s'il y en a un dans votre fac) ou au professeur coordinateur Erasmus ou alors au Bureau des Relations Internationales (éventuellement nommé DAERI). [voir l'article suivant pour plus de détails!] Vous, vous ne partirez pas dans le cadre d'Erasmus mais dans le cadre du Crépuq (Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/), mais les interlocuteurs sont normalement les mêmes.

On vous demandera de monter un dossier [plus d'infos également dans un article suivant], et pour ceci vous devrez avoir une idée de votre parcours pour l'année prochaine et de quelle fac québécoise vous choisissez [voir l'article consacré à cette étape]. Je vous conseille vivement d'éplucher le site du Crépuq, il vous donnera une tonne d'informations qui vous aideront à monter votre projet. Je vous conseille également de vous renseigner un maximum sur tous les sites (sérieux bien entendu) que vous pourrez trouver, sans pour autant vous laisser déborder par les informations à foison, et parfois contradictoires d'un site à l'autre.

Cela vous aidera sans aucun doute à concrétiser votre projet, à vous conforter dans votre idée ou à vous faire comprendre certaines choses. La suite des événements sera normalement expliquée dans les articles suivants sur ce blog :-)

De plus, si vous désirez partir au Québec en-dehors du cadre d'un programme d'échanges, c'est possible, comme je l'ai indiqué dans la partie précédente. Dans ce cas-là, la plupart des étudiants partent généralement pour y faire l'ensemble de leur licence (baccalauréat au Québec) ou leur maîtrise (ou les deux) par exemple.


   >> Si vous êtes déjà à la fin de votre licence et êtes déjà lancé(e) pour un master, il y a là aussi très certainement des solutions pour vous. Renseignez-vous sur les masters erasmus mundus http://www.europe-education-formation.fr/erasmus-mundus.php Hélas pour le coup, cela concerne l'Europe et non le Québec. Fouillez le site, il y aura peut-être des informations sur le Canada.

Sinon, selon les filières il est possible de partir en Master 2 au Québec. Renseignez-vous à votre fac, ou encore auprès d'autres étudiants qui seraient partis déjà. Parfois, cela change aussi en fonction des facs, donc si vous êtes vraiment motivé(e), essayez de voir dans les facs alentours (ou plus loin si vous êtes prêts à faire des km !) et envisager la chose sous cet angle.

Pour finir, si vous êtes déjà parti(e) en mobilité pendant la licence, vous pouvez normalement re-partir, dans le cadre d'un autre programme. Pour le Québec, je pense qu'il n'existe que Crépuq, mais vous pouvez essayer Erasmus ou encore partir en "convention" aux USA (je n'ai pas trop d'infos à ce sujet non plus, désolée). Je ne peux que vous conseiller de vous renseigner auprès de votre université.

 

> Si vous n'êtes pas en fac (bts, iut, écoles d'ingénieurs,...) vous avez aussi normalement la possibilité de partir. Hélas je ne connais pas les programmes et les accords organisés dans ces établissements. Je vous conseille donc de vous renseigner auprès du Bureau des Relations Internationales, ou ce qui s'en approche. Désolée pour l'information qui n'apporte aucune information...mais je sais que normalement c'est possible également pour vous.

Vous pouvez aussi par exemple (à vérifier tout de même) terminer vos études dans votre établissement actuel, et vous inscrire dans une fac française l'année suivante, et considérer la chose sous cet angle. Il faut être prêt à "perdre" un ou deux ans en études, ce qui vous permettrait de partir si votre école ne vous le permet pas.

 

 

-- !!! -- Petit conseil qui a son importance je pense : ne vous laissez pas démotiver par l'éventuelle "froideur" de votre interlocuteur...Il peut arriver que cette personne ait plusieurs casquettes et doive gérer d'autres questions administratives et ne pas avoir que les petits étudiants perdus en quête d'expérience à l'étranger à gérer. Non pas que je vous considère ainsi, mais j'ai été dans cette situation, et avec le recul je pense que c'est peut-être une explication plausible. Cette personne peut donc paraître peu prompte à vous aider et vous guider, mais essayez de ne pas en tenir rigueur. Concentrez-vous sur votre projet, montrez que vous êtes déterminé(e) et posez des questions pertinentes. La personne en face vous considérera alors moins comme un em***deur et de plus en plus comme un(e) étudiant(e) motivé(e) et qui sait ce qu'il veut.

 

 

Partir dans le cadre du travail :

 >Si vous n'êtes plus en études, il n'est peut-être quand même pas trop tard pour vivre une expérience à l'étranger, et même au Canada. Je vous conseille ce site : http://www.pvtistes.net/ qui vous donnera certainement des informations intéressantes et des solutions. En dehors du cadre du pvt, vous pouvez également partir par vos "propres moyens", en ayant au préalable -je suppose- cherché, et si possible trouvé, une offre d'emploi vous convenant. Vous devrez alors vous occuper des formalités administratives, comme l'obtention d'un permis de travail.

 

 

 

En tous les cas, si vous êtes un peu perdus ou simplement désirez plus d'informations, voici un site indispensable : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/index.html Il vous renseignera à peu près sur tout (alors à quoi sert ce blog ? ^^ hélas vous verrez que ce n'est pas si simple que de la lecture de sites web !)

 

 

J'espère que ce premier article vous aura servi et éclairé. J'espère surtout que je n'ai pas démoli toute motivation en vous, surtout gardez-la intacte, c'est ce qui vous permettra d'accomplir votre projet ! Il est important de ne pas se décourager, malgré les obstacles qui peuvent se poser en travers de votre chemin, et malgré les informations parfois contradictoires.


Voici une anecdote personnelle : n'ayant pas pu partir au cours de l'année de Licence 3, je voulais partir en Master 1 (logique). Les premières informations que j'ai eues (pourtant délivrées par des recteurs du Québec...) ont été : non, ce n'est pas possible de faire un master en psychologie au Québec.

Si je n'avais pas assisté, par acharnement, à une réunion à ma fac, je n'aurais jamais retrouvé l'espoir de partir, et jamais su que si, c'est tout à fait possible !!

 

Votre motivation vous mènera au bout du monde !!!

 

 

[posez-moi toutes les questions que vous vous posez en commentant un article par exemple, j'essaierai de vous y répondre du mieux que je peux et créerai éventuellement un article supplémentaire pour vous répondre de façon précise et complète.]

Partager cet article
Repost0
18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 19:31

img23

 

     Bonjour et bienvenue à toutes et à tous,

 

Visiteurs et visiteuses, si vous souhaitez partir étudier au Québec ou connaissez quelqu'un ayant un projet semblable, ce blog est fait pour vous ! Ici je vais présenter les différentes étapes à travers lesquelles il faut passer, à travers lesquelles je suis moi-même passée. Mon but est de vous éclairer au maximum et vous apporter des conseils tout droit issus de mon expérience.

A savoir quand même : mes conseils seront donc inévitablement biaisés dans le sens de ma propre situation et s'adresseront donc de façon plus précise aux citoyens français, scolarisés dans un établissement supérieur français et voulant partir dans le cadre d'un programme d'échanges. Je peux essayer de répondre à certaines interrogations de personnes ayant d'autres profils mais il faudra alors me les poser directement, en espérant que je puisse y répondre !


Pour ma part, je suis une étudiante en licence (à Bordeaux) et pars à la rentrée prochaine (en août 2011) pour un an d'études à Montréal, y faire l'équivalent de mon Master 1.

J'imagine -et j'espère !- que cela vous fait rêver, et vous avez bien raison, vous n'êtes pas les seuls !

Il est possible de partir étudier un semestre ou une année complète au Québec, seulement cela peut paraître compliqué au premier abord.


D'ailleurs, mon premier message sera le suivant : si vous (ou une personne que vous connaissez) êtes en Licence 3 dans une université en France, sachez qu'il n'est pas trop tard et que normalement vous POUVEZ partir l'année prochaine faire votre Master 1 dans une université québécoise. J'insiste sur ce point car c'est mon cas, et parce que je me suis accrochée, j'ai réussi ! Malgré tout ce que j'ai entendu où des personnes, pourtant bien placées, m'ont dit que ce n'était pas possible. Donc ne vous laissez pas abattre ou démotiver par un (ou même plusieurs...) sons de cloche, si telle est votre volonté, renseignez-vous partout où vous le pouvez, posez plusieurs fois vos questions, éventuellement sous différentes formes, à plusieurs personnes,... ça peut valoir le coup, je vous le garantis !

Je souhaite donc partager mon expérience afin de vous donner un maximum de conseils et pourquoi pas vous rassurer face à une telle décision qui peut faire peur quand elle nous concerne, ou tout simplement face aux formalités et autres carabistouilles.

 

Dans ce blog, je vais essayer de retracer les étapes à franchir, accompagnées d'éventuels conseils afin de vous aider à préparer votre projet. Car, je ne vous le cacherai pas, ce n'est pas toujours d'une simplicité effarante...Si vous êtes motivé(e) cela ne devrait pas vous arrêter, car ça vaut vraiment le coup d'essayer, de tout faire pour y arriver.

 

Gardez tout de même en tête que c'est une opportunité unique que l'université (et certaines écoles) nous offre, et que si l'on a ne serait-ce qu'une toute petite envie de voyage, de découvertes, de liberté, d'expérience personnelle formidable, il n'y a à peu près aucune raison valable pour s'empêcher d'en profiter. Les limites que l'on se met viennent de notre imagination et de notre peur de l'inconnu, peur de partir loin de ses repères, de ses attaches et de ses proches,...

Mais y a-t-il réellement une raison objective qui vous empêcherait de tenter l'aventure ? Bien sûr, il y a des personnes qui ont essayé de partir et qui n'ont pas réussi pour X ou Y raison...mais au moins elles ont essayé et ne regrettent pas de l'avoir fait. Si vous n'essayez pas vous-mêmes, comment pouvez-vous savoir si c'est possible et si vous en êtes capable ?!

 

_________________________________________

 

 

Réaliser son rêve, c'est un peu réaliser sa vie.

 

                   ----------------------------

 

Vaut-il mieux rêver sa vie ou vivre ses rêves ?

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Partir étudier au Québec
  • : Étudier au Québec ça fait rêver, et surtout c'est possible, même en master...Il faut s'accrocher mais quand on veut...!
  • Contact

Profil

  • Nanie
  • J'me présente,je m'appelle Nanie. Je suis étudiante et ai la chance de passer une année d'études au Québec. Cette chance, je l'ai recherchée voire provoquée, et je souhaite vous aider à faire de même si vous en rêvez !
  • J'me présente,je m'appelle Nanie. Je suis étudiante et ai la chance de passer une année d'études au Québec. Cette chance, je l'ai recherchée voire provoquée, et je souhaite vous aider à faire de même si vous en rêvez !

Recherche